A quoi reconnait-on les troubles musculo-squelettiques ?

A quoi reconnait-on les troubles musculo-squelettiques ?

Le travail est essentiel pour gagner sa vie. Que l’on soit employé ou à son propre compte, on est souvent amené à exercer la même profession durant des périodes assez longues. Dans l’exercice de cette fonction, la répétition des mêmes activités ou des mêmes tâches à longueur de journée peut causer des troubles musculo-squelettiques, lesquels peuvent être considérés comme une maladie professionnelle. Dans les lignes à suivre, retrouvez l’essentiel sur les troubles musculo-squelettiques.

Relation entre troubles musculo-squelettiques et maladie professionnelle

Une maladie est considérée comme professionnelle lorsqu’elle est due au travail qu’exerce une personne. Un cancer développé par une personne qui manipule l’amiante dans son travail en est un exemple. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) peuvent engendrer des maladies professionnelles. Ils touchent généralement certaines parties du corps :

  • Le coude ;
  • L’épaule ;
  • Le poignet ;
  • Le genou ;
  • Les muscles ;
  • Les tendons.

Les personnes qui souffrent de troubles musculo-squelettiques éprouvent des difficultés à réaliser certains mouvements. Ou carrément, elles sont dans l’incapacité de les réaliser à cause des douleurs des affections. Cela est souvent dû à la répétitivité, l’effort, l’amplitude articulaire et aussi l’organisation du travail.

Causes, symptômes, diagnostic et évolution des TMS

Les troubles musculo-squelettiques sont causés par divers facteurs. Ils se manifestent par plusieurs symptômes et le diagnostic est réalisé par un médecin traitant.

Causes et symptômes des troubles musculo-squelettiques

Plusieurs facteurs sont responsables des troubles musculo-squelettiques. Il s’agit notamment de la sensibilité individuelle, des contraintes biomécaniques, de l’ambiance physique, du stress et autres aspects psychosociaux. Les paramètres de sensibilité individuelle sont en l’occurrence l’âge, le sexe et l’état de santé du travailleur. Les vibrations et le froid conditionnent l’ambiance physique.

Les troubles musculo-squelettiques peuvent aussi être provoqués par la manutention de lourdes charges, la répétition des petits mouvements de manière à solliciter les mêmes muscles/articulations et le travail statique. Les mouvements de torsion ainsi que les gestes effectués par-dessus les bras au-dessus des épaules peuvent également engendrer des troubles musculo-squelettiques. Les vibrations et les chocs mécaniques ne sont pas à négliger non plus.

En ce qui concerne les symptômes, ils sont de trois ordres. Nous avons :

  • Les premiers symptômes :
  • Les symptômes intermédiaires ;
  • Les symptômes avancés.

Les premiers symptômes se manifestent au cours de l’exercice de la fonction par des douleurs, la perte de la mobilité ou de force pendant le travail. Dans la plupart des cas, le repos permet au travailleur de se rétablir. Les premiers symptômes n’affectent pas la capacité de travail du travailleur.

Au stade intermédiaire des TMS, les douleurs et les gênes fonctionnelles se ressentent en début de journée et le soir au repos. Elles affectent la capacité de travail du travailleur.

À un stade avancé par contre, le travailleur présente des signes d’inflammation et de perte de mobilité articulaire ou de force. Une fonte musculaire peut aussi s’observer. Les symptômes avancés rendent le travailleur incapable d’effectuer son travail habituel.

Diagnostic et évolution des troubles musculo-squelettiques

Les TMS sont diagnostiqués par un médecin. Votre médecin traitant peut le faire. Selon la nature des troubles musculo-squelettiques, le médecin recommande de vous faire passer un examen médical et des examens complémentaires si nécessaire. Puisqu’il s’agit d’une maladie professionnelle, vous serez amené à répondre à des questions relatives à votre travail.

Les TMS évoluent progressivement avec le temps s’ils ne sont pas traités tôt. S’ils ne sont pas pris en charge et que les conditions de travail ne sont pas améliorées, les troubles récidivent et deviennent chroniques. Avec le temps, il serait très ardu au travailleur d’effectuer des tâches relativement simples. Cet état de choses peut également conduire à un handicap ou une altération totale de la qualité de vie du patient.